Tout comme en 2009, l’Egypte peinera à conclure son beau parcours de 2013

Afriquinfos Editeur
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Entre 2010 et 2013, le contexte varie, mais la comparaison est possible. Après avoir échoué à composter leur billet pour les quarts de finale de la Coupe des Confédérations en 2009 (derrière un excellent et mémorable match victorieux contre l’Italie, championne du monde en titre à l’époque), les Egyptiens vont, de toute évidence, rater encore de bien conclure un excellent parcours en éliminatoires du Mondial 2014.

Comme en 2009, et contre toute attente, un grain de sable est encore rentré dans la machine dans sa course finale en 2013. Comment comprendre en effet qu’une équipe qui a remporté tous ses matches en éliminatoires d’une Coupe du monde puisse s’écrouler du jour au lendemain, durant l’instant de 90 minutes ? Beaucoup d’analystes évoquent l’absence de compétitions en Egypte depuis 2011 pour justifier la subite méforme des Pharaons. Cet argument a sa raison d’être mais ne saurait justifier la subite débâcle de toute une sélection qui n’est pas composée uniquement de locaux sous l’ère Bradley.

Les causes de l’élimination en marche de l’Egypte dans la course au Brésil 2014 sont ainsi à rechercher ailleurs. Ce n’est pas par le truchement d’un accident que les compatriotes de Hossam Hassan ont mis la main à 7 reprises sur une CAN. L’Egypte a toujours eu à sa disposition ces cinq dernières décennies une redoutable école de formation en foot. La bonne forme de ces clubs dans différentes Coupes africaines en est la preuve. Il est important que les formateurs du foot dans ce vaste pays d’Afrique retravaillent hic et nunc sur la culture mentale de leurs joueurs.

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Le foot se gagne certes avec la forme physique et tactique, mais aussi et surtout à travers une détermination, un mental à toutes épreuves. Contre le Ghana, on aurait pu penser que la situation socio-politique en cours en Egypte allait doper les Pharaons. Il n’en a rien été sur la pelouse de Kumasi, alors que c’était l’ultime effort mental de trop à effectuer. La haute compétition ne fait et ne fera jamais de compromission avec l’excellence.

Aux Egyptiens qui ont besoin de faire leurs preuves hors d’Afrique après 7 CAN remportées d’intérioriser cette donne et de commencer à se mettre au travail mental/psychologique de leurs joueurs.

 

(Par Edem Gadegbeku)

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