Les Togolais ont célébré les 50 ans du "départ" de Sylvanus Olympio

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Même si les réelles circonstances de la disparition tragique de Sylvanus Epiphanio Olympio ne sont toujours pas élucidées, les plus hautes autorités togolaises ont affiché leur unité dans la commémoration des 50 ans de la mort du père de l’indépendance togolaise. Le malheureux évènement était intervenu un dimanche de l’an 1963. 50 ans après, c’est sur un dimanche qu’est tombé la commémoration précitée.

Sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé ce 13 janvier 2013, une célébration œcuménique (dite par des dignitaires religieux musulmans, catholiques et protestants) a rassemblé les premières autorités du Togo. Fait notable de ce 50ème anniversaire, le président Faure Gnassingbé et Gilchrist Olympio (fils de Sylvanus et ancien opposant historique au pouvoir de Lomé) étaient côte à côte. Mieux, des membres de la famille Olympio ont pris part en grand nombre pour la première fois à la cérémonie se rappelant de la mémoire de leur illustre parent.

 Tour à tour, les officiants de la célébration œcuménique sus-mentionnée ont appelé les Togolais à travailler collégialement pour bâtir un Etat en harmonie avec l’une des principales valeurs qui ont présidé à sa création officielle : l’unité.

- Advertisement -

Dans l’après-midi de ce 13 janvier 2013, une marche « dite du souvenir » a rassemblé dans les rues de Lomé des militants et sympathisants du Cst (Collectif sauvons le Togo), à l’appel du Pt (Parti des travailleurs) et de l’Anc (Alliance nationale pour le changement). La finalité de cette mobilisation était de se souvenir de l’œuvre et surtout de la personnalité du plus célèbre des Olympio au Togo. A la chute de cette marche sur la « Place de l’indépendance », ses organisateurs parmi lesquels on notait le président de l’Anc, Jean-Pierre Fabre, ont appelé le peuple togolais à rester fidèle aux idéaux que défendait M. Olympio. Idéaux qui à leurs yeux doivent ouvrir une novelle ère de gouvernance du Togo, sur tous les plans.

 

Afriquinfos