Il s'agit "d'identifier les lacunes existantes pour que le Togo soit un exemple en matière de sécurité alimentaire nutritionnelle et comment combler ces lacunes", a expliqué mardi Jean-Charles Déi, représentant-résident du PAM au Togo.
Ce plan qui s'étale sur la période 2014-2018 a été soumis lundi à un atelier national qui a défini les priorités de son intervention de sorte que sa mise en oeuvre "permette aux acteurs du développement et du monde agricole du Togo de relever de façon appropriée et durable les défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle", a-t-il expliqué.
Selon Semondji Djossou, ministre de la Planification, du Développement et de l'Aménagement du territoire, ce partenariat intervient à un moment où l'état des lieux de la situation nutritionnelle et alimentaire révèle des faiblesses importantes avec notamment 30% des enfants touchés par la malnutrition chronique.
La forme de malnutrition aigüe sévère varie avec les conditions de sécurité alimentaire et a touché une moyenne de 4,5% d'enfant en 2010 au Togo.
Le ministre Djossou souligne que la situation nutritionnelle est caractérisée au Togo par la prédominance du retard de croissance, l'insuffisance pondérale ainsi que par la carence en fer, en vitamine A et en iode principalement chez les enfants, les adolescentes et les femmes.
Par l'intervention du PAM, un programme national d’alimentation scolaire à base de produits locaux est mis en oeuvre avec un accent particulier sur le renforcement des liens entre la production agricole et l'alimentation scolaire.
Ces dernières années, le Togo a connu des campagnes agricoles marquées d'excédents céréaliers sur lesquels le PAM a signé divers contrats d'achat pour faire face à la menace de pénurie dans des pays de la sous-région.
