"Le défi c'est de faire plus que la précédente campagne pilote de deux semaines qui s'est achevée le 30 septembre", a-t-on expliqué au ministère de la Santé.
Les premiers chiffres, encore provisoires, de la première campagne font état de 100.000 cas de paludisme simple diagnostiqués et traités dont 30.000 cas concernant les enfants.
Il s'agit de cas de paludisme simples détectés à l'ide de teste de dépistage rapide et qui ont été pris en charge à l'aide de la combinaison thérapeutique Coartem afin d'encourager la fréquentation des centre de formation pour un dépistage précoce des cas de paludisme dans ce pays.
La prise en charge exclut les cas compliqués nécessitant la perfusion qui est plus onéreux et fait appel à d'autres appui financiers des partenaires techniques et financiers.
Selon les rapports officiels pour l'année 2011, le paludisme a tué plus de 1.314 personnes au Togo pendant que plus de 506.000 cas de paludisme ont été enregistrés dans les formations sanitaires publiques en 2011.
Au Togo où le taux de prévalence de la pauvreté est estimé à 61,7%, le paludisme représente 42% des consultations dans les formations sanitaires, 28% des hospitalisations avec un pourcentage de 58% pour les enfants de moins de 5 ans.
L'utilisation du Coartem est développé dans un programme en faveur également des femmes enceintes qui sont vulnérables avec un risque élevé d'avortements, d'accouchements prématurés et d'anémies affectant la santé des enfants.
Par ailleurs, des sources du ministère de le Santé publique soulignent que, au terme des diverses campagnes de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées, on dénombre plus de 71% des ménages qui en disposent avec environ 77 % des enfants de moins de cinq ans qui ont bénéficié de soins de santé et de moustiquaires imprégnées, pendant que près de 64,7 % de femmes restent encore exposées au paludisme.
