«Ce soir, nous sommes tristes », « y aura-t-il un officier pour prendre ses responsabilités ? », ce sont quelques propos jugés «tendancieux » qui valent à S. Alzerecca deux ans de prison avec sursis et une interdiction du territoire togolais pour cinq ans.
Le soir du 25 avril dernier, jour où les Togolais se sont rendus aux urnes pour élire leur futur président, le fondateur du Centre culturel «Mitronunya» très actif sur les réseaux sociaux a publié des statistiques du logiciel contesté «Sucess» suivi de quelques commentaires que le tribunal de Lomé trouve abusifs.
Accusé de trouble à l'ordre public, le Français doit donc quitter le pays le 11 août prochain pour cinq ans. M. Alzerecca s’est également vu retirer le récépissé de son Centre culturel.
P. Amah
