Organisé par le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, cet atelier s'inscrit dans les actions de ce département pour le développement des filières agricoles, en l'occurrence, celle de l'anacarde qui est l'une des principales filières ciblées pour la diversification et la sécurisation des sources de revenus des producteurs.
L'étude diagnostic fait ressortir une désorganisation des acteurs de la filière qu'il faudra réorganiser et l'absence des usines de transformation. Le plan de développement de la filière anacarde insiste sur la réglementation du secteur, le renforcement des capacités, l'accès aux crédits des producteurs et la création des usines de transformation.
Les participants ont analysé les deux documents qui serviront de cadre cohérent de planification et de programmation des actions et des investissements, formulé des suggestions et recommandations pour leur amélioration puis proposé des mesures pour optimiser l'opérationnalisation du plan de développement de ladite filière.
Le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Col Ouro-Koura Agadazi a fait le point de l'évolution de la production d'anacarde qui est passée de près de 32.000 tonnes en 1983 à 17.000 tonnes en 2012. Selon lui, il urge de renverser cette tendance négative afin de relancer cette filière génératrice de beaucoup d'emplois et de création de richesses.
Il a invité les participants à apporter leurs contributions pour que les faiblesses identifiées soient comblées pour qu'à partir de 2013, le Togo commence par concurrencer les autres pays africains, particulièrement la Côte d'Ivoire qui est le premier producteur en Afrique.
L'anacarde est appréciée pour son essence dans l'aéronautique, son amende consommée comme de l'arachide et son « faux fruit » utilisé pour produire des jus de fruits.
