Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu appelle « les partis politiques et les organisations de la société civile à une rencontre le 24 août à la Primature (à Lomé) ». La finalité de ces grandes retrouvailles annoncées est de « convenir les modalités du redémarrage du dialogue le plus tôt possible au sein de la classe politique locale ».
Cette sortie du numéro deux de l’exécutif togolais intervient deux jours après des manifestations de l’Opposition togolaise dispersées par la gendarmerie. A travers une marche suivie de sit-in, des Opposants togolais entendaient forcer la main aux autorités pour rouvrir des concertations pour une préparation consensuelle des prochaines élections au Togo (législatives et municipales), réclamaient la fin de l’impunité et de l’injustice sociale. A l’issue de cette série de mouvements d’humeur, ses organisateurs, les leaders du Cst (« Collectif Sauvons le Togo »), ont appelé ce 22 août le peuple togolais « à la désobéissance civique » sur la base de l’article 150 de la Constitution de leur pays.
Ces manifestations dispersées ont occasionné plusieurs blessés selon des informations provenant des manifestants et du ministère de la Sécurité. Juriste de formation, M. Ahoomey-Zunu, 54 ans, spécialisé dans la défense des droits humains et en organisation des élections a été nommé Premier ministre le 19 juillet dernier, en remplacement du démissionnaire Gilbert Houngbo.
Quatre missions principales lui ont été confiées dans le cadre de la direction des affaires gouvernementales : « La poursuite du dialogue politique, le renforcement des règles de la bonne gouvernance, la promotion d’une société pacifique et de la sécurité des populations et le développement de l’économie de proximité, à travers plus de constructions d’infrastructures de base ».
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