Togo : Un parti d’opposition se retire de la concertation pour trouver un consensus sur le code électoral

Afriquinfos Editeur
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La porte-parole, Brigitte Johnson Adjamagbo, a déclaré que son parti ne veut pas se prêter à un jeu qui aboutirait  à faire des réformes bancales comme "nous avons eu à le faire dans le passé; des réformes qui ne rendent pas service à notre peuple. Nous sommes toujours disposés à dialoguer si la raison revient et si on nous invite, on reviendra".

Elle expliqué que les parties prenantes ne sont pas parvenues à s'entendre car "la salle semblait vouloir ne discuter que des modifications relatives aux recommandations formulées par l'Union européenne", précisant que "les observations de la CDPA vont au-delà du code électoral et concernent le mode de scrutin pour les élections législative et présidentielle".

Pour Foli Bazi-Katari de l'Union pour la République (UNIR), il n'est pas question d'aborder maintenant des sujets qui relèvent de la constitution. "Pour le moment, il faut mettre l'accent sur ce qui peut être fait pour que nous ayons au moins les élections législatives de façon transparentes et apaisée", a-t-il conclu.

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A la séance de mardi, les partis d'opposition, l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC) de Jean Pierre Fabre, le Comité d'Action pour le Renouveau (CAR) de Me Dodji Apévon, l'Organisation pour Bâtir dans l'Union un Togo Solidaire (OBUTS) de Agbéyomé Kodjo et le Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR) de Nicolas Lawson ont toujours observé la politique de chaises vides.