La liste électorale définitive communiquée par la Cour constitutionnelle fin juin comprend un lot important de grosses surprises de par la composition des listes, leurs noms mais aussi à cause de grosses coquilles qui y ont été "laissées ou oubliées".
C’est le cas des candidats qui seront nés après la date du scrutin du 21 juillet mais dont les dossiers ont pourtant été validés. Ou encore de potentiels parlementaires centenaires. Ces derniers ont la singularité de briguer le siège de député au crépuscule de leur vie car étant nés dans le précédent siècle.
Autre incohérence qui frappe, l’invalidation de la liste du parti Ndpd à la dernière minute, dans la circonscription de Wawa-Akébou pour erreur sur la nationalité des postulants, alors même que cette formation n’est pas un novice en matière électorale au Togo.
Dans la rue, le citoyen lambda se pose par ailleurs toujours mille et une questions sur les circonstances dans lesquelles la Cour précitée a pu valider les dossiers de certains candidats qui n’ont pas officiellement démissionné de leur parti avant de se positionner sur une autre liste d’une seconde formation.
La même interrogation est valable pour des responsables d’institutions d’Etat qui n’ont pas officiellement renoncé à leurs charges avant de se lancer dans la politique, à l’occasion de ces législatives, alors même que la loi leur interdit de cumuler fonction administrative et posture politique.
