Togo : Koffi Yamgnane engagé à apporter son expérience de la démocratie togolaise

Afriquinfos Editeur
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« Je ne peux apporter au Togo et aux Togolais que ce dont je suis détenteur: l'expérience de la pratique de la démocratie. Je suis né au Togo, mes parents togolais m'ont élevé avec une certaine déontologie; la France, mon pays d'adoption m'a permis d'accéder aux fonctions électives et exécutives parmi les plus hautes. Tout ce mélange a fait de moi ce que je suis aujourd'hui: un homme debout, un pied sur le continent africain, l'autre sur le continent européen. », a dit M. Yamgnane.

L'ex-secrétaire d'Etat socialiste français chargé de l'intégration, parlant justement de la question d'intégration des peuples et des Nations, pense ne pas être le moins bien placé pour savoir que le monde meurt de ses frontières. C'est pourquoi, dit-il, « Je suis un socialiste sans frontières ; je suis capable de servir partout, avec ma compétence et mon talent, avec l'abnégation, le dévouement et l'exemplarité dont je suis capable. Je sais ce que veut dire travailler pour le rassemblement. Je suis donc prêt à apporter au Togo et aux Togolais tout ce qu'ils me demanderont et dont je suis capable »

Interrogé sur des allégations faisant état de ce que le pouvoir togolais nourrirait des craintes sur le changement spectaculaire survenu à la tête de la France et aurait envoyé des émissaires secrets auprès de lui pour pouvoir rentrer dans les grâces des nouvelles autorités françaises, M. Yamgnane répond n'avoir jamais été contacté en un tel sens.

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«… Moi je n'ai reçu personnellement aucun émissaire du pouvoir togolais. Du reste, que pourrait bien venir me demander un émissaire? Quant à moi, j'ai une requête très simple auprès du gouvernement de mon pays: me rétablir dans mes droits en régularisant mes papiers d'identité, comme en bénéficient tous les Togolais! », a-t-il répliqué.

Togolais de naissance, Kofi Yamgnane est un éminent acteur du Parti socialiste français qui a occupé plusieurs fonctions électives et exécutives en France.

Sa candidature à l'élection présidentielle de mars 2010 au Togo a été rejeté après qu'il eut refusé de renoncer à la nationalité française pour se conformer aux dispositions constitutionnelles qui interdit la bi nationalité aux candidats à la magistrature suprême.