C'est l'enceinte de la Société d'administration de la zone franche (SAZOF) qui sert de cadre pour trois jours de foire industrielle dont le Premier ministre Ahoomey-Zunu Séléagodji a présidé la cérémonie d'ouverture.
Le secteur industriel togolais est doublé d'une zone franche d'exportation mais peine à s'imposer sur le marché domestique où les produits sont en rude concurrence avec une gamme de produits importés.
Il comporte 82 moyennes et grandes entreprises industrielles dont 52 en zone franche et 30 en territoire douanier, contribuant à environ 20% au PIB national.
Selon les autorités togolaises, les industries de ce pays ont un "avantage comparatif" qui repose sur le potentiel agricole du Togo pour aller vers la politique "consommer produit togolais".
Consommer un produit togolais "contribue au potentiel de création d'emploi et d'entreprise" du pays, a estimé François Galley, ministre de l'Industrie, de la Zone franche et des Innovations technologiques.
Mais, "on a l'impression que la visibilité des industries togolaises est absente", a-t-il souligné, pendant que le Togo ambitionne d'orienter le secteur industriel privé à développer des "industries intégrées" dans les 20 prochaines années.
Selon les données officielles, l'Afrique de l'Ouest représente à ce jour 90% des marchés extérieurs des entreprises togolaises dont les exportations ont connu une augmentation de 55 et 59 milliards de francs Cfa entre 2010 et 2011, soit une augmentation de 7%.
Cependant, le volume des exportations des entreprises de la Zone franche dans l'espace Cedeao est passé de 148 milliards francs Cfa en 2010 à 193 milliards en 2011, soit un accroissement de 30%.
Environ 11.116 mains-d'oeuvre togolaises exercent dans la Zone franche qui a généré plus de 27,8 milliards de francs Cfa en taxe et impôt et une masse salariale des nationaux de plus 66,4 milliards depuis sa création.
