Togo : La HAAC déplore le nombre peu élevé de journalistes détenteurs de la carte d’identité professionnelle

Afriquinfos Editeur
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Cette rencontre consacrée à la carte d'identité professionnelle qui a eu lieu jeudi a été l'occasion pour M. Tozoun de révéler que la nécessité de professionnaliser le métier de journaliste est un impératif auquel son institution et les acteurs des médias ne sauraient déroger.

Il a rappelé les travaux antérieurement effectués par le comité multimédias et carte presse qui a exploré des pistes de solutions pour faciliter l'accessibilité d'un grand nombre de journalistes à cette carte d'identité professionnelle.

L'orateur a lié le nombre peu élevé de détenteurs de cette carte (150), dont la durée de validité a expiré aux conditions difficiles d'accès.

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Compte tenu de l'impératif dévolue aux journalistes de disposer de ce document, le président de la HAAC a fait allusion à la mise en circulation par son institution de trois catégories de cartes : ordinaires, honoraires et stagiaires à l'intention des journalistes et techniciens de la communication remplissant les conditions requises.

Le président de la HAAC a, par ailleurs, relevé les avantages liés à la détention dudit document, notamment l'accès facile aux sources d'information, l'obtention de passeport ou de tout acte administratif indispensable aux professionnels des médias. Il a demandé aux Hommes des médias d'exercer la profession dans le respect des règles déontologiques.

M. Tozoun a exprimé la volonté de son institution de valoriser ce document auprès des ministères de l'Administration territoriale et des Collectivités Locales, de la Communication, de la Sécurité et de la Protection Civile pour prémunir les journalistes des violences dans l'exercice de leur profession.

Il a émis l'idée de plaider auprès du ministère de l'Economie et des Finances en vue de la revue à la baisse des dépenses liées à l'établissement de ladite carte afin de faciliter son obtention.

 

« L'accès aux sources d'information ainsi que la protection des journalistes quel que soit le lieu de la collecte de l'information doivent être garantis pour le seul fait que ce dernier brandit ce document », a conclu M. Tozoun.