Il s'agit d'une grève d'avertissement en fait de 48 heures qui pourra se durcir pour être portée sur deux semaines si des solutions appropriées ne sont pas apportées aux revendications.
Les agents réclament notamment une revalorisation salariale qui tient compte du niveau de vie de plus en plus élevée dans le pays et une augmentation de salaire de 30% sur laquelle la société Togo télécom n'avait accordé difficilement que 10%.
Selon les agents, Togo Télécom le seul opérateur qui a également une filiale de téléphonie mobile Togo-cellulaire, partageant ce marché mobile avec un autre opérateur privé, est une société ayant une bonne santé financière pour répondre aux exigences.
Des sources de TogoTélécom, cet opérateur de télécommunication investit près de 40 milliards de francs Cfa par an dans la modernisation de ses infrastructures.
Les revendications interviennent, dit-on, à un moment où la société a entrepris l'installation des fibres optiques dans le cadre de l'ambitieux projet West africa cable system (WACS) pour rendre performante la connexion internet et offrir des services de qualité à ses abonnées.
La société a récemment annoncé être à l'épreuve d'actes de vandalisme et de vol de câbles qui lui ont causé, en ces derniers six mois, un dommage de près de 1 milliard de francs Cfa.
