L'ANPE, structure étatique chargée de la question de l'emploi dans ce pays, exécute ces deux chantiers indiqués comme des outils devant renforcer l'efficacité et la transparence sur le marché de l'emploi au Togo.
La structure bénéficie, à cet effet, de l'appui des partenaires techniques et financiers dont l'Organisation internationale du travail (OIT).
Au Togo, le chômage et le sous-emploi présente un taux cumulé " record estimé à 32,6% pour une population de 6.191.155 habitants", avec près de 60.000 jeunes entre 15 et 35 ans dont 10.000 diplômés qui arrivent chaque année sur le marché de l'emploi.
"Les jeunes sont les principales victimes de la crise de l' emploi alors qu'ils devraient contribuer le plus à l'essor économique du pays au regard de leur potentiel productif", a relevé mercredi le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Yacoubou Hamadou, lors d'un atelier d' information sur les deux chantiers confiés à l'ANPE.
Il a qualifié de "défi de taille" la problématique du manque de transparence sur le marché de l'emploi au Togo, soulignant que les organismes de formation, les demandeurs d'emploi et les entreprises "n'ont pas une perception commune du référentiel métiers-compétences et du référentiel de formation".
Le ministre Hamadou a relevé la pertinence, pour le Togo, de se doter de "puissants instruments" pour l'organisation des emplois en de groupes clairement définis afin de faciliter le recrutement de travailleurs par l'intermédiaire de bureaux de placement ainsi que la gestion des migrations de travailleurs à court et à long terme.
