C'est au cours d'une conférence de presse jeudi que le Syndicat des enseignants du supérieur du Togo (SEST) et le Syndicat national des enseignants du supérieur (SNES) ont, dans une déclaration conjointe, mis en garde les étudiants.
Les syndicats "constatent avec regret" que les deux campus universitaires du pays sont devenus les "sièges des agitations estudiantines" préjudiciables au bon déroulement des activités académiques et "portent atteinte" à la dignité des enseignants et à leur sécurité individuelle et collective.
Ils se réservent le droit "d'introduire des poursuites judiciaires" à l'encontre des contrevenants à leur mise en garde, "en cas d'atteinte à l'intégrité physique d'un enseignant".
Les deux syndicats ont, par ailleurs, exhorté le gouvernement et les autorités universitaires à faire les états généraux de l'enseignement supérieur pour "diagnostiquer les problèmes récurrents" et leur trouver "des solutions idoines".
L'année académique qui vient à peine de démarrer a enregistré quelques manifestations des étudiants marquées de sit-in pour réclamer diverses primes.
Les deux universités du Togo, Université de Lomé dans la capitale et l'Université de Kara (420 km nord), ont été théâtres de diverses manifestations violentes les années précédentes. Elles comptent plus de 60 000 étudiants.
