Togo : Les enseignants menacent de durcir le ton après une grève d’avertissement de deux jours

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Le gouvernement avait reporté la rentrée scolaire près de deux fois avant son effectivité octobre dernier, pour cause de crainte de troubles du fait des menaces de grève des enseignants pour obtenir une amélioration des conditions de travail.

Depuis jeudi, les enseignants du Primaire et du Secondaire ont mis à exécution leur menace qui a été suivie à demi-teinte dans des établissements scolaires et dans certaines localités du pays.

Devant ce constat, les enseignants menacent de « durcir le ton très prochainement », indiquant que la « période des examens est sensible et se trouve approprié pour se faire mieux entendre de cette façon ».

- Advertisement -

Ils réclament notamment des primes de salissure, des primes de nuit relatives à la préparation des cours à dispenser et aux corrections des devoirs ainsi que des primes de correction et de surveillance pour les examens.

Ils demandent, également du gouvernement, l'abrogation d'un décret ayant institué le statut des enseignants auxiliaires.

Un cadre de concertation crée pour discuter de ces genres de questions avait abouti au payement seulement des primes de rentrée et de bibliothèque au montant total de 130.000 francs Cfa.

Le montant de ces primes devait augmenter de 10.000 F Cfa chaque année pour, en fin, se plafonner à 150.000 Cfa en 2016.

Depuis ce compromis et le payement de ces primes, le cadre est mis en veilleuse et les enseignants ont interprété cet état de chose comme une volonté délibérée du gouvernement d'éluder leurs problèmes.