Togo : Le CPDC demande l’application d’urgence de ses propositions de réformes essentielles

Afriquinfos Editeur
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Il s'agit pour le CPDC de réformes essentielles qui doivent "permettre la consolidation de la démocratie et l'apaisement général" au Togo qui doit tenir au cours de l'année des élections législatives et locales.

Le CPDC relève ses "préoccupations de la mise en œuvre de ses recommandations et du retard éventuel" dans la préparation et l'organisation des ces prochaines élections, a précisé le communiqué.

Ce Cadre de concertation rénové demande "qu'aucun blocage ne puisse retarder le processus des réformes dans l'intérêt national".

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Ce cadre avait auparavant proposé des réformes relatives à la limitation du mandat présidentiel, à la composition de la Cour constitutionnelle, au mandat présidentiel qui est désormais de 5 ans renouvelable une fois, aux conditions d'éligibilité. Il avait aussi planché sur le régime présidentiel, sur l'institution et la composition du SENAT et le mode de scrutin.

Les préoccupations du CPDC interviennent quelques jours après le blocage d'un dialogue parallèle engagé par le gouvernement avec les partis ayant des députés à l'Assemblée nationale.

Les parties prenantes à ce dialogue parallèle ont échoué de s'entendre sur le chronogramme de leurs discussions devant porter sur les législatives prochaines comptant pour 2012 et la limitation du mandat présidentiel comptant pour l'élection présidentielle attendue en 2015.

Le Rassemblement du peuple togolais (RPT-pouvoir) penche pour des discussions dans l'immédiat sur les législatives, tandis que le Comité d'action pour le renouveau (CAR-opposition) et l'Alliance nationale pour le changement (ANC-opposition) demandent que la question de limitation du mandat présidentiel soit débattu de prime abord.

Les deux partis de l'opposition (CAR, ANC) ont boudé ce dialogue parallèle, faisant constater son échec qui laisse supposer un blocage pouvant avoir des conséquences sur la tenue des législatives au cours de l'année.

Sur ces élections législatives, le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé a assuré jeudi son homologue ghanéen John Atta Mills, en visite de travail dans ce pays, de la tenue "avant la fin de l'année 2012" de ces consultations électorales.