Togo : Le calme peine à revenir dans le quartier populeux Bè dans la capitale togolaise

Afriquinfos Editeur
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Ces nouveaux affrontements se déroulent après l'appel à la désobéissance civile, mercredi, du Collectif sauvons le Togo (CST), regroupement de sept partis d'opposition et des organisations de la société civile, qui a renoncé à la marche de protestation suivi de sit-in jeudi à la Place de l'Indépendance.

Les responsables du Collectif ont, lors d'un point de presse mercredi soir, indiqué disproportionnées les interventions des forces de l'ordre, faisant état d'une situation d'impasse dans laquelle le « gouvernement n'est plus un interlocuteur crédible ».

Ils ont appelé la population à prendre ses responsabilités en se référant à l'article 150 de la Constitution togolaise qui donne le droit sacré d'user de tout moyen pour se débarrasser du régime en place.

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Décision prise mercredi où la marche de protestation ayant mobilisé quelques milliers de personnes a été étouffée au lieu de ralliement des manifestants, donnant lieu à des affrontements plus violents que la veille, au premier jour d'un programme de trois jours de manifestation.

Le CST réclame l'annulation de nouvelles dispositions adoptées par l'Assemblée nationale sur la code électorale, le retour à la Constitution de 1992, la mise en oeuvre des recommandations pour la lutte contre l'impunité et la poursuite des auteurs de tortures dans l'affaire de tentative d'atteinte à la sureté de l'Etat intervenue en avril 2009.