L'appui vise à « soutenir la réforme de la gestion des finances publique, la croissance, la réduction de la pauvreté afin d'aider le Togo à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans un cadre macroéconomique soutenable et de consolidation démocratique », a précisé la délégation de l'Union européenne au Togo.
Les autorités togolaises présentent la SCAPE comme le « cadre intégré de développement » qui articule toutes les stratégies et les rôles des différents acteurs autour de « l'objectif commun et partagé d'accélération de la croissance ».
Le gouvernement y ajoute le renforcement du caractère inclusif des stratégies et la création des emplois en vue de réduire la pauvreté dans ce pays.
La SCAPE est « désormais le cadre de référence » de la politique du gouvernement sur la période 2013 – 2017 avec des objectifs « nobles », a expliqué septembre dernier le Premier ministre, Ahoomey-Zunu Séléagodji.
Par ce programme, le gouvernement ambitionne d'augmenter le revenu moyen du Togolais de 3 à 4% par an au cours des cinq prochaines années, de faire sortir le maximum des Togolais de la pauvreté et de créer de « nouveaux et nombreux » emplois en faveur des jeunes d'ici 2017.
Dans cette vision, le gouvernement se lance le défi de réaliser une croissance économique autour de 7% en moyenne par an.
Cela sera doublé du développement du capital humain pour concrétiser les atouts dans les secteurs où le Togo dispose des avantages comparatifs et de l'amélioration du climat des affaires pour développer l'investissement du secteur privé national et attirer les investissements directs étrangers.
