La rencontre de Lomé a exhorté à l'élaboration d'un mécanisme approprié qui devra permettre de résorber la dette des ACP dont le tiers des pays membres est surendetté ou exposé à un risque de surendettement.
Elle piste l'annulation, le rééchelonnement ou le remboursement de dette, recommandant que les fonds obtenus soient investis dans des secteurs sociaux, relevant que l'application du mécanisme devra tenir compte du niveau de développement des pays.
Sur la crise alimentaire et sécurité en Somalie, les ACP-UE ont déclaré leur vive préoccupation de cette situation qui affecte 13 millions de personnes dans la Corne de l'Afrique et ont appelé à davantage de mobilisation de la communauté internationale afin d'éviter la détérioration de cette situation.
Selon la résolution, la Commission européenne devra affecter une aide humanitaire de 158 millions d'euros pour faire face aux conséquences de la sécheresse, pendant que les principaux pays de l'Union africaine se sont engagés à débloquer près de 350 millions de dollars.
Abordant le dossier des bouleversements intervenus dans la Maghreb et les conséquences sur l'Afrique subsaharienne, la 22e session de l'assemblée parlementaire paritaire a demandé aux ACP et à l'UE d'aider à une bonne gestion de la crise humaine issue du printemps arabe.
Elle a fait état de son inquiétude par rapport aux armes qui seront en circulation désormais à cause de ces bouleversements surtout après la crise libyenne et qui pourront alimenter Al-Qaïda.
La session de Lomé a par ailleurs touché les questions relatives à l'impact du traité de Lisbonne sur le partenariat ACP- UE et l'intégration des personnes handicapées dans les pays en développement.
