Togo : Des journalistes s’outillent pour réduire les risques de catastrophes

Afriquinfos Editeur
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Organisée par le ministère de l'Environnement et des Ressources forestières en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cette rencontre vise à renforcer les capacités des médias pour une meilleure implication de la presse dans le processus de réduction des risques de catastrophes au Togo.
 

Il s'agit de donner aux hommes des médias les outils nécessaires pour diffuser les informations, sensibiliser les populations, participer à leur éducation pour un changement de comportement, partager les connaissances liées aux catastrophes et surtout contribuer à rendre opérationnel le système d'alerte précoce.

Les participants feront l'état des lieux du processus de réduction des risques de catastrophes, clarifieront les aspects fondamentaux, la préparation aux urgences et les outils de réponse.

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Ils seront également renseignés sur la place des médias dans les situations d'urgences et sur les principes et normes de collecte, de traitement et de diffusion de l'information.

Les professionnels des médias seront aussi instruits sur les normes de communications, leur rôle et responsabilités en situation de crise et seront mis en réseau pour mieux œuvrer à la réduction des risques.

Pour le directeur de cabinet du ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Ouro-Djéri-Essowê, cette formation renforcera le système d'alerte précoce multirisque en cours de mise en place et restituera le journaliste dans son rôle de communicateur vis-à-vis de l'autorité, du public et des victimes.

Selon l'ONU, en moyenne 211 millions de personnes sont directement touchées chaque année par les catastrophes naturelles; ce qui représente près de cinq fois le nombre de victimes de conflits.

L'Afrique de l'Ouest et particulièrement le Togo est enclin à la recrudescence des inondations ces quatre dernières années avec des incidences avérées dans tous les domaines socio économiques selon les rapports pré et post catastrophes du gouvernement et des partenaires en développement.