Leur libération est intervenue sur instruction du ministre de la Justice exécutée par le Procureur de la République, a-t-on précisé de même source.
Les milieux de défense des droits de l'homme ont parlé d'un enlèvement plutôt que d'interpellation.
Les cours ont été boycottés mardi en signe de solidarité avec ces étudiants et l'enseignant.
C'est le président de l'Université de Kara, Tchakpélé Paalamwé qui aurait demandé l'arrestation des étudiants Tchedina Egbare, Nabede Pawoubadi, Lare Kokou Manka et de leur professeur Hervé Kpatimbi, les accusant d'avoir porté atteinte à son honneur par des injures et de lui avoir imputé la responsabilité des problèmes qui minent cet établissement universitaire, en en croire la même source.
En 2010 et 2011, des revendications estudiantines liées aux meilleures conditions de vie et de travail dans les universités du Togo et l'assouplissement de l'application système de LMD sont à l'origine de manifestations estudiantines à Lomé et Kara.
La rentrée universitaire s'est effectuée depuis 48 heures dans l'incertitude.
