Lors de la réquisition octobre dernier, la partie civile avait demandé 3 milliards de francs Cfa de dommages et intérêts.
Alors que la cargaison de riz devait être écoulée sur le marché togolais, l'hebdomadaire avait rapporté que le riz était toxique et dangereux pour la santé, ce qui empêché la sortie du riz du port de Lomé. Le ministre togolais du Commerce avait réagi et indiqué dans un communiqué qu'il s'agit d'"informations totalement fausses".
"Au terme des investigations, il est apparu que les informations diffusées sont totalement fausses et reposent, sans doute, sur des interprétations fantaisistes émanant de personnes non qualifiées", selon le communiqué.
Deux laboratoires togolais avaient opéré une contre-expertise sur insistance de la Commission national des droits de l'homme (CNDH) et l'Association togolaise des consommateurs (ATC). Selon les conclusions de la contre-expertise, le riz est sans danger pour la santé du consommateur.
