Atteinte de la sûreté de l’Etat : La Cour retient jeudi pour le verdict après la plaidoirie de la défense

Afriquinfos Editeur
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Cette décision a été prise au terme de la plaidoirie de la défense lundi après que la partie civile eut requis, vendredi, la réclusion criminelle à perpétuité contre Kpatcha Gnassingbé, le général trois étoiles à la retraite Tidjani Assani, et quelques autres co-accusés, relaxant 24 autres prévenus.

Alors que le procès était à son cinquième jour, la Cour suprême a requalifié les charges passant de "tentative d'atteinte à la sûreté de l'Etat" à un "complot".

La défense, un collectif de onze avocats, a rejeté cette requalification et demandé la relaxe pure et simple de tous les prévenus de cette affaire.

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L'avocat Dodji Apévon relève que cette requalification laisse imaginer que des ordres ont été donnés, indiquant "qu'il ne faut pas que le verdict soit sur la base des reçus quelque part".

Kpatcha Gnassingbé, député et ancien ministre de la Défense et des Anciens combattants, a été interpellé avec 31 autres co-accusés, pour une affaire d'atteinte à la sûreté de l'Etat déjoué dans la nuit du 12 avril 2009, alors que le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé devrait effectuer un voyage en Chine.

Leur procès a été ouvert le 1er septembre dernier après que la plupart des personnes eurent été détenus plus de deux ans dans les locaux de l'Agence nationale des renseignements (ANR).