Ils ont notamment évoqué l'incompétence de la Cour suprême à connaître l'affaire d'atteinte à la sûreté de l'Etat et la non levée de l'immunité parlementaire du principal accusé Kpatcha Gnassingbé, député à l'Assemblée nationale au moment de son arrestation en avril 2009.
Le procès se poursuit mercredi avec probablement l'audition de Kpatcha Gnassingbé, qui était aussi le ministre de la Défense et des Anciens combattants, accusé d'être le cerveau de la tentative de coup d'Etat déjoué dans la nuit du 12 au 13 avril 2009.
Le procès se déroule dans un palais de justice sous haute protection. Débuté le 1er septembre, il a été renvoyé au 6 septembre à la demande d'un avocat de la défense qui veut encore du temps pour s'imprégner du dossier.
Une trentaine de personnes, des civiles et des militaires, ont été interpellées, y compris le général à la retraite Assani Tidjani, ancien ministre de la Défense et ancien chef d'état-major des Forces armées togolaises.
