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« Nous allons mettre à la disposition de la CVJR tous les éléments en notre possession », a annoncé mardi le chef d’état-major général des FAT, le général Atcha Titikpina, au terme d’une rencontre des hauts responsables de la Commission avec la haute hiérarchie militaire.
Il s’agit de la volonté exprimée des FAT de « participer comme les autres institutions » de la République qui sont intéressées par la CVJR, a expliqué le général.
Après les dépositions, la CVJR a entamé celle des auditions qui est indiquée cruciale dans le processus de réconciliation.
La Commission a fait de l’implication des FAT, par sa mise à disposition des informations en sa possession sur le faits marquant l’histoire du Togo, une contribution capitale
L’ouverture alors annoncée par les FAT a été saluée par le président de la CVJR, Mgr. Nicodème Barrigah qui se déclare « très heureux » de constater que l’état-major a accepté la démarche de la Commission.
Pour le président de la CVJR, Mgr Nicodème Barrigah, les FAT ont été présentes dans les différentes phases de l’histoire du pays et il importe qu’elles s’ouvrent aux équipes d’investigation de manière à faire la vérité sur ce que le Togo a vécu, pendant la Commission cherche toujours les causes des violences.
L’histoire du Togo est essentiellement marquée par des violences électorales depuis 1958 avec aussi deux coups d’Etat, janvier 1963 et janvier 1967, qui ont exacerbé la division politique dans ce pays.
Avant cette étape d’audition du processus, la CVJR a bouclé une tournée de contact avec la diaspora togolaise en Europe, dans les Amériques et dans des pays de l’Afrique de l’Ouest ayant accueilli des réfugiés togolais.
La Commission vérité Justice et Réconciliation (CVJR) a été mise en place pour faire la lumière sur les actes de violence à caractère politique commis entre 1958 et 2005 au Togo et aussi proposer des mesures d’apaisement ou de réparation.
