Dans un communiqué diffusé par les médias publics, le ministre fait état de "liste fictive de journalistes" qui feraient objet de menace de toute sorte et dont la vie serait en danger.
Selon le colonel Latta, son département s'est saisi avec "diligence" de cette affaire dans laquelle l'Agence nationale de renseignement (ANR) est citée comme ayant listé des journalistes qui reçoivent des lettres de menace et des appels anonymes.
"Après vérification, il est apparu qu'il ne s'agit que de montage scandaleux et d'affabulation grotesque", a dit le ministre de la Sécurité, indiquant son devoir de rappeler toutes les couches sociales au sens des responsabilités, à l'honnêteté et au civisme.
Cette réaction des autorités togolaises intervient après que des organisations locales de la presse eut levé le bouclier dénonçant ces menaces de mort qui pèseraient sur quelques journalistes présentés comme ciblés par cette agence de renseignement.
L'affaire a fait objet de diverses émissions sur les médias, de conférences de presse et a suscité des réactions des associations de journalistes, des organisations de la société civile et de quelques partis politiques.
Dans la fièvre de ces réactions, les journalistes qui seraient sous cette menace ont annoncé pour samedi, avec l'appui de plusieurs associations, une marche de protestation dans la capitale togolaise.
