L'accord, qui prévoit la création d'une administration provisoire pour ces trois régions limitrophes du Kenya et de l'Ethiopie, a été conclu après les affrontements meurtriers entre diverses milices qui disputent le contrôle de la région, notamment de la ville portuaire Kismayo.
Le rassemblement a été tenu sur la principlae place de Mogadiscio en présence de certains officiels gouvernementaux et communautaires.
"Nous croyons que cet accord réunira les Somaliens et renforcera davantage l'unité et la cohésion nationale", a indiqué à cette occasion le ministre somalien de l'Intérieur, Abdelkarim Guled.
"Nous soutenons aussi bien l'accord que la nouvelle administration dans le sud", a dit à Xinhua un habitant de Mogadiscio lors du rassemblement, "nous souhaitons qu'elle puisse se tenir debout sur ses pieds et travailler pour le bénéfice du peuple".
Auparavant, le gouvernement somalien a refusé de reconnaître un Etat autonome régional autoproclamé dans la région de Jubba.
On espère que l'accord de Addis Abeba mettra fin aux querelles de plusieurs années entre le gouvernement somalien et les dirigeants de Ras Kamboni, principale milice à Jubba autour de la gouvernance de la région.
L'administration provisoire aura un mandat de deux ans et les différents clans seront inclus dans la gouvernance de la région.
