Le scandale, baptisé d'"Ennahdha Leaks" par les médias en référence au parti au pouvoir du pays, embarrasse actuellement le chef du gouvernement tunisien, même si des responsables du Mouvement Ennahdha (Renaissance) refusent de commenter l'incident jusqu'à présent.
Les documents divulgués comprennent des informations sur le fonds de campagne du Mouvement Ennahdha, une lettre sur l'actuel ministre des Affaires étrangères et une liste impressionnante des associations affiliées au Mouvement Ennahdha, selon les médias.
Des pirates informatiques ont également ciblé le site internet du ministère de la Justice, menaçant de divulguer des informations gouvernementales confidentielles si le ministère ne pouvait pas réussir à défendre les droits de l'Homme et la liberté d'expression dans le pays.
