« On sait maintenant que le PIB du Mozambique a affiché une croissance de 7,1 % en 2013 », a déclaré Alex Segura, Représentant résident du FMI dans ce pays, lors d'une conférence de presse.
« C'est un niveau de croissance très élevé, l'un des plus élevés d'Afrique sub-saharienne », a-t-il ajouté.
M. Segura a noté que l'inflation était restée « relativement stable », à un taux mensuel de 4,2 % en 2013, soit en-dessous de l' objectif à moyen terme du gouvernement, de 5,6 %.
Les perspectives à court et moyen terme restent favorables, « grâce principalement aux exportations de charbon et aux investissements dans l'industrie du gaz naturel », a-t-il estimé.
M. Segura a prédit un taux de croissance de 8,3 % en 2014, basé non seulement sur les ressources minérales mais aussi sur une forte reprise de l'agriculture.
Sur les cinq prochaines années, le représentant a estimé que le taux de croissance avoisinerait les huit pour cent par an, « grâce à l'augmentation continue de la production et des exportations de charbon, à la construction d'une centrale de liquéfaction de gaz naturel, et à l'expansion énergique des secteurs des transports, des communications et de la construction ».
Les risques sur le court et le moyen terme comprennent l' impact des changements climatiques, les fluctuations des cours internationaux des matières premières, et le risque de réduction de l'aide étrangère, selon M. Segura.
Les risques sur le plan intérieur comprennent les éventuels retards dans l'amélioration des infrastructures ferroviaires et portuaires qui sont essentielles pour la logistique des exportations de charbon, ainsi que dans l'expansion du réseau électrique.
Concernant l'insécurité provoquée par les affrontements entre les combattants de la Renamo, principal parti d'opposition du pays, et les forces de défense et de sécurité du Mozambique, principalement dans la province de Sofala, M. Segura a reconnu qu' ils pourraient entraîner des problèmes dans l'offre de biens et services.
