Revue de la presse ivoirienne du 5 avril

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FRATERNITE MATIN

Installé en 1998 pour permettre le traitement rapide des dossiers des voitures importées en Côte d'Ivoire, le service autonome du guichet unique automobile semble en panne. Selon les services des Douanes, 1 000 véhicules engorgent les parcs, alors qu'ils devaient être dédouanés, pour certains, depuis plus d'un an. Ce qui est un manque à gagner pour les finances publiques. Au ministère des Transports, ce sont en moyenne 10 plaintes de la part des usagers et entreprises riveraines qui sont déposées chaque semaine sur la table du ministre. L'information est de son conseiller technique, Noumory Sidibé. Ainsi donc, 14 ans après donc la centralisation des services allant de la vérification au dédouanement en passant par la pose de la plaque d'immatriculation, le guichet unique automobile montre des signes d'essoufflement. La direction générale des Douanes a décidé d'entreprendre une nouvelle lecture du fonctionnement de cette infrastructure et de jeter un autre regard par rapport aux dysfonctionnements constatés.

L'INTER

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Le procureur sortant de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a envoyé une lettre à Soro Guillaume, pour le féliciter après son élection à la tête du Parlement ivoirien. Dans ce courrier, daté du 27 mars, le procureur invite l'ancien chef du gouvernement ivoirien à continuer la coopération judiciaire avec son successeur, Fatou Bensouda. C'est Soro Guillaume lui-même qui a pris l'initiative de publier mercredi sur sa page Facebook, cette lettre censée être confidentielle. Par cette action de communication, M. Soro voudrait montrer à l'opinion nationale et internationale qu'il n'a rien à cacher ni à se reprocher, surtout que le procureur Ocampo vient de confirmer qu'il n'a jamais fait ou tenté de faire obstruction aux enquêtes de la CPI sur le territoire ivoirien. Le président du Parlement ivoirien voudrait aussi prouver à ses détracteurs qu'il n'a rien à craindre de la CPI, vu la qualité de ses rapports avec le Procureur Ocampo.

LE MANDAT

Le gouvernement ivoirien a décidé de faire passer le taux de cotisation des fonctionnaires et agents de l'Etat de 18 à 25%. C'était mercredi lors du conseil des ministres. L'annonce a été faite par le porte-parole du gouvernement, Koné Bruno. Il a annoncé également que l'âge de la retraite en Côte d'Ivoire passe de 57 ans à 60 ans pour les grades de A à A3 et de 60 à 65 ans pour les grades de A4 à A7 dans le public. Cette mesure, selon lui, "vise à équilibrer le régime de retraite de la Caisse générale des retraités et agents de l'Etat (CGRAE) de Côte d'Ivoire qui accuse un déficit prévisionnel de 50 milliards FCFA depuis plusieurs années". Pour combler ce déficit de la Caisse des retraites, le gouvernement ivoirien a revu à la hausse le taux de cotisation qui passe de 18 à 25%. L'Etat contribuera aux cotisations à hauteur de 2/3 et le fonctionnaire payera 1/3. Pour Bruno Koné, le gouvernement veut éviter, à l'instar des pays européens, de "tomber dans les déficits récurrents" surtout que la Côte d'Ivoire a commencé à ressentir des difficultés de paiement des pensions des retraités.