Des réfugiés togolais ne veulent plus rester au Bénin

Afriquinfos Editeur
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"2005-2012 : 7 ans d'asile sans statut au Bénin! C'est trop! SOS UNHCR pour une autre terre d'asile", pouvait-t-on lire sur les banderoles brandies par les manifestants.

"Nous ne voulons plus rester au Bénin. Que le Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés nous trouve d'autre terre d'asile", a affirmé Aholou Koffi, porte-parole des manifestants.

"Le Bénin, terre d'accueil d'hospitalité africaine, nous mourons sur ton territoire, perdus à Agamè dans le camp de concentration, une prison qui ne dit pas son nom. Nous sommes détournés, nos filles mineures maltraitées. Nous sommes coupés du reste du monde. Nous sommes abandonnées depuis 2007 sans mesure d'accompagnement, abandonnés à nous-mêmes, croupissant sous le poids du cachot du désespoir", a-t-il dit.

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Ils n'ont été reçu pas aucun responsable du bureau du HCR de Cotonou.

Le camp a été ouvert en avril 2005, pour faire face à un afflux de Togolais fuyant les violences post-électorales dans leur pays.

Selon une étude statistique du HCR, on dénombre de nos jours 3. 200 réfugiés contre un effectif d'environ 9.000 au départ.