Cette décision qui a été prise par le ministère guinéen de la Sécurité routière et de la Protection civile en rapport avec le ministère délégué de la Défense viserait à faire baisser la tension dans la ville de Mamou dont les activités ont été paralysées tout au long de la journée du mardi, avec des populations mobilisées et voulant en découdre avec le caporal chef, présumé assassin du chauffeur Ibrahima Diallo.
La réduction des points de contrôle ne concerne pas cependant les barrages se trouvant le long des frontières avec les pays voisins, d'après nos sources. La capitale guinéenne est aussi touchée par la mesure de réduction des barrages routiers, avec la suppression des barrages nocturnes érigés pour filtrer les mouvements des noctambules. La suppression des barrages avait été demandée par le mouvement syndical lors de la célébration de la fête du 1er mai dernier. Les syndicats ayant toujours considéré que l'érection de ces barrages ne produisait pas les résultats escomptés, dans la lutte contre le grand banditisme et le trafic de stupéfiants.
