La priorité majeure de l’actuelle étape en Tunisie est l’employabilité (président)

Afriquinfos Editeur
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La relance économique tunisienne nécessite, d'après M. Marzouki, un intervalle d'un an à deux ans qui "devrait être marquée certainement par des difficultés et des problèmes".

 Durant l'étape de l'après-révolution, a-t-il ajouté, "c'est tout à fait normal d'enregistrer certaines perturbations et différends au sein des partis politiques, entre les différents partis et entre les différentes entreprises de la société civile".

 Toutefois, l'éventualité d'un différend entre les trois présidences (Constituante, gouvernement et République) n'est pas évocable sachant que "les trois présidences se réunissent une fois par semaine et toutes les décisions répondent au principe du consensus", a encore affirmé M. Marzouki. Evoquant la rédaction de la nouvelle Constitution pour la Tunisie, le président tunisien a souligné que "la difficulté réside dans la rédaction du premier article relatif à l'identité du pays". Ce premier article identitaire ne devrait jamais, selon M. Marzouki, faire l'objet d'une division au sein de la société tunisienne. Bien au contraire, a-t-il ajouté, toutes les parties intervenantes ont fait part de leur accord concernant ce premier article.

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Reste à débattre actuellement du régime politique de la "nouvelle Tunisie" avec deux alternatives : présidentielle ou parlementaire. "Une certaine orientation se démarque actuellement vers un régime mixte à moitié égale entre parlementaire et présidentielle", toujours selon M. Marzouki.