Monrovia (© Afriquinfos 2017)-Au Liberia Charles Walker Brumskine, le candidat du Liberty Party (LP) à la présidentielle 2017, soutient toujours que le scrutin du 10 octobre dernier était entaché d’irrégularités et de fraudes massives. Il réclame donc la reprise du premier tour.
Des responsables de la Commission électorale (NEC) ont reçu de la part de Brumskine une plainte de «mauvaise conduite» des élections du 10 octobre dernier. Officiellement, le candidat du LP a obtenu 10 % des voix et est arrivée en troisième position.
Le Liberty Party a présenté des preuves à la NEC pour étayer ses accusations, lesquelles sont entre autres des casses d’urnes et l’autorisation accordée à certaines personnes à voter après la fermeture des bureaux de votes, indique Brumskine.
Il a en outre affirmé que son colistier et lui-même travaillaient dur pour remporter le vote, mais ils ne savaient pas que «l’élection avait été truquée bien avant le jour du scrutin».
Afin d’avoir une réponse favorable et pour que le scrutin soit repris, le candidat du LP s’appui sur l’article 83 (c) de la Constitution libérienne qui stipule que « Tout parti ou candidat, qui se plaint de la manière dont les élections ont été menées ou qui conteste les résultats, a le droit de déposer une plainte auprès de la Commission électorale. La plainte doit être déposée au plus tard sept jours après l’annonce des résultats des élections ».
Mais pour précision, la plainte du parti LP et de son candidat auprès de la Commission Electorale intervient à un moment où la campagne électorale pour le second tour de la présidentielle a été déclarée ouverte. Pour l’heure, on ignore la décision que va prendre la Commission électorale face à cette requête de Brumskine.
Innocente Nice
