Le président Marzouki refuse de signer deux projets de loi sur l’amendement de l’accord de création du FMI

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M. Marzouki a demandé le report de la signature de ces deux projets jusqu'à l'examen du projet de loi présenté par un groupe de députés concernant l'organisation d'un audit des dettes de la Tunisie contractées avec les institutions internationales, selon un communiqué de la présidence tunisienne.

La part de la Tunisie dans le FMI est estimée à 258 700 000 de droits de tirage spéciaux, conformément aux exigences de la loi tunisienne portant sur l'organisation provisoire des pouvoirs publics.

La présidence tunisienne a indiqué que "la Tunisie a respecté ses engagements financiers et économiques à l'égard des institutions financières internationales même dans les périodes les plus difficiles, notamment après la révolution".

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Etant soucieuse de respecter les législations et les conventions internationales, la Tunisie "entend assurer les conditions de réalisation des objectifs de la révolution en matière d'équité sociale et de lutte contre la pauvreté et la marginalisation", toujours selon le communiqué de la présidence tunisienne.

"C'est rendre justice, a ajouté le communiqué, à la révolution que de mener un audit des dettes pour vérifier si ces dernières sont légalement à la charge de l'Etat tunisien ou de l'ancien régime", qui a obtenu des crédits non pas pour servir le pays, " mais s'assurer les instruments de la dictature et la répression".

Après l'approbation par l'Assemblée constituante de ces deux projets de lois le 13 juin dernier, la Tunisie est appelée à donner au FMI son accord relatif l'augmentation de sa part à la fin du mois de juin 2012.