Selon le chef de l'Etat, la construction d'un Etat de droit est une quête quotidienne qui demande l'engagement et la bonne foi de tous les citoyens du pays. Il a rappelé aux uns et autres les actes posés par son gouvernement dans la recherche de solution vers la sortie de crise politique qui secoue tout le pays ces derniers temps. Il s'agit de la signature du décret promulguant la Loi sur la composition d'une nouvelle commission électorale nationale indépendante (CENI), avec une parité entre la majorité et l'opposition et, l'autorisation de la marche pacifique organisée jeudi par la classe politique de l'opposition.
"Je veux que toutes les Guinéennes, tous les Guinéens vivent en paix et en harmonie" a dit le président guinéen avant d'ajouter " J'appelle tous nos compatriotes, malgré les sentiments de révolte devant de tels actes qui n'honorent ni leurs auteurs ni notre pays, à garder leur calme, à ne jamais répondre à ces provocations insensées et incompréhensibles". Pour lui, la Guinée avance et avancera dans la paix, dans la voie du progrès. Il estime par ailleurs que les soubresauts, les violences du jeudi et du vendredi visent à créer un climat de tension pour paniquer la population et décourager les investissements. Face aux auteurs des troubles dans la ville de Conakry, le chef de l'Etat indique que ceux qui veulent marcher marchent mais que personne n'en profite pour créer des troubles et le désordre, car selon lui, sans la paix, sans l'unité nationale et la cohésion, il n'y a pas de développement et il n'y aura pas d'investissements.
"C'est pourquoi, la paix est essentielle pour notre peuple. J'y veillerai de toutes mes forces", a-t-il conclu.
