Le président capverdien conseille la prudence à propos de l’institution du vote obligatoire au pays

Afriquinfos Editeur
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Le chef de l'Etat, qui répondait aux questions des journalistes après l'ouverture à Praia d'une  conférence sur le litige, la justice et le conflit électoral dans les pays africains de langue portugaise, a déclaré que le vote doit être libre pour que les élections "soient plus fortes, plus justes et plus démocratiques".

"Personnellement, je ne suis pas très convaincu de la pertinence du vote obligatoire" qui "doit être considérée en tenant compte des avantages et des inconvénients", a-t-il soutenu.

Selon Jorge Carlos Fonseca, l'avantage est de parvenir à une plus grande participation des électeurs, mais au Cap Vert, ce n'est pas un problème, si on le compare avec d'autres pays dans le monde.

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L'institutionnalisation du vote obligatoire a été défendue par le député de l'Union cap verdienne indépendante et démocratique, Joao Luis dos Santos, lors de la cérémonie de commémoration du 05 juillet, le jour de l'indépendance nationale.

Exprimant sa préoccupation à propos du taux élevé d'abstention (31.5%) aux élections municipal du

1er juillet dernier, M. dos Santos a expliqué que le vote obligatoire serait un moyen d'amener les citoyens à participer activement à la construction de l'avenir commun qu'on veut plein de démocratie.