Pour l’entraîneur ivoirien, c’est toute la Côte d’Ivoire qui attend le trophée (INTERVIEW)

Afriquinfos Editeur
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Par Raphaël MVOGO

 

Pour la rencontre en vue contre la Zambie qui, selon lui, va se livrer à fond comme le Mali, le technicien ivoirien, un des rares nationaux sur le continent à la tête de l'équipe de son pays, tient, pour le sacre suprême de cette compétition, au respect de la philosophie et du système de jeu qui favorisent les victoires acquises par ses poulains.

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Question : François Zahoui est-il un coach comblé, qui savoure la qualification de son équipe pour la finale et son remarquable parcours ?

Réponse : On n'a pas trop de temps entre aujourd'hui et la finale. Notre objectif, c'est de savourer aujourd'hui et puis demain commencer tranquillement la concentration, commencer à préparer la finale.

Q : Dimanche, quel sera le scénario idéal pour vous?

R : C'est de ramener le trophée. Quand vous jouez une finale, la manière importe peu. L'important, c'est de gagner et de remporter le trophée.

Q : En tant que technicien local conduisant les troupes, ce qui est un fait rare sur le continent, est-ce que cette qualification au terme d'un parcours sans faute est une fierté personnelle?

R : Non, non, ce qui est important, c'est de ramener la coupe à Abidjan. Je suis content vraiment que ce soit les joueurs qui ont beaucoup, qui se mettent au travail, au service du pays. Ce n'est pas seulement moi le coach national, c'est tout un pays qui veut cette coupe. J'ai eu l'opportunité d'être choisi comme sélectionneur, mais c'est vraiment tout le pays qui veut cette coupe et je suis fier vraiment d'être Ivoirien. On veut ramener cette coupe à Abidjan ; c'est une coupe qu'on doit ramener. Je suis fier d'être le sélectionneur de cette équipe, mais ce n'est pas un rêve personnel. C'est vraiment un objectif même pour le pays.

Q : Est-ce que la Zambie vous impose une tactique différente que celle d'aujourd'hui?

R : Non, la Zambie, c'est une équipe qui joue au ballon. Elle va être à 200% comme le Mali. Donc, à nous maintenant de dresser notre philosophie, de respecter et de mettre en place notre football, sans paniquer même si on a des moments difficiles et de savoir qu'à tout moment on peut marquer.

Q : On vous a vu vous levez de temps en temps. Avant le but de Gervinho, est-ce qu'il vous est arrivé de douter à un moment donné?

R : C'était un match difficile. On y a cru jusqu'au bout ; on n'a pas douté