Dans ce lot, 35% de la population de 15 à 45 ans n'ont pas de compétences liées à l'alphabétisation de base. Les filles et femmes rurales sont les plus touchées par l'analphabétisme.
Le Directeur de cabinet du ministère togolais des Enseignements primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, Kpémissi Eyana, a fait noter que "la volonté d'étendre les programmes d'alphabétisation à toutes les couches sociales a toujours été une des préoccupations majeures du gouvernement togolais qui oeuvre, sans relâche, pour la réduction de la pauvreté et la promotion du développement durable".
Aussi, a-t-il rappelé que le Togo est signataire des recommandations internationales sur l'alphabétisation et l'éducation : celles de la Conférence de Téhéran en 1965, de la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous de Jontien en 1990, du Forum mondial de l'éducation à Dakar 2000 et de la Conférence Régionale sur l'Alphabétisation en 2007 à Bamako.
M. Kpémissi n'a pas manqué de mettre un accent sur le rapport étroit entre l'alphabétisation et la paix, précisant que "c'est l'alphabétisation qui peut faire des citoyens, jeunes comme adultes, des hommes autonomes, en développant leurs connaissances pratiques, psychologiques et socio-affectives indispensables à une participation consciente au processus démocratique à travers la compréhension mutuelle, le respect de l'autre, la tolérance et le dialogue".
