Des files d’attentes, des bousculades des motards, des chauffeurs de taxi, …. s’observent sur les quelques stations services opérationnels. Pour avoir par exemple du mazout, un bon de commande est exigé. Et le litre a été revu à la hausse. Il est monté à 3000FBu alors que le prix officiel est de 2175Fbu. Face à cette situation, à défaut de garer à la maison leurs motos ou véhicules, les propriétaires ont fait monter les prix. Par exemple, un seul tour d’un camion utilisé dans le transport du maillon et du sable pour la construction est passé de 45.000Fbu à 50.000Fbu. Et cela peut changer d’un moment à l’autre si la situation perdure selon les citadins de Gitega. A la question de savoir pourquoi cette carence, les propriétaires des stations services se gardent de tout commentaire.
Ismaïl, un habitant de la ville de Gitega indique que cette situation est très inquiétante parce que ça va se répercuter sur tous les produits. Mais, pour les taxi-vélos, c’est un ouf de soulagement. A chaque destination, ils ont ajouté 100Fbu et les clients n’ont pas de choix parce que les motos ne sont plus nombreuses en circulation.
Il faut noter que cette ville cinquantenaire compte sept stations services de carburants dont deux ont déjà fermé depuis un certain temps. Elle alimente presque tout l’est et le centre du pays.
