François Hollande s’entretient de la crise en Centrafrique avec Sassou-Nguesso

Afriquinfos Editeur
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Denis Sassou-Nguesso en visite à Paris est le médiateur de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale pour la crise centrafricaine.

Les président français et congolais ont évoqué la crise en Centrafrique et se sont félicités de l’amélioration progressive de la situation sécuritaire dans ce pays, qui reste toutefois « volatile », selon le même communiqué.

Le déclenchement de l’opération Sangaris et le renforcement de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA, sous commandement de l’Union africaine) ont permis une baisse sensible des violences contre les civils, selon le communiqué.

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Au plan politique, les deux présidents ont pris acte des démissions de Michel Djotodia et Nicolas Tiangaye et appelé à respecter l’esprit et la lettre des différents accords de transition.

François Hollande a indiqué que la France faisait confiance aux Centrafricains et aux institutions africaines pour choisir une nouvelle équipe de transition. Il a enfin rappelé le souhait de la communauté internationale que cette nouvelle équipe puisse œuvrer au rassemblement des Centrafricains, à l’amélioration de la situation humanitaire et au rétablissement du fonctionnement de l’Etat.

L’élection du nouveau président de la transition centrafricaine initialement prévue jeudi est reportée à lundi par les membres du Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire mis en place en 2013) qui ont examiné et validé les critères d’éligibilité du futur chef de l’exécutif, des critères qui empêchent plusieurs entités de présenter leur candidat, a confié à Xinhua Léa Koyassoum-Ndoumta, vice-présidente du CNT.

Ces critères interdisent les candidatures des membres du CNT eux-mêmes, des militaires, des dirigeants des partis politiques, des membres du gouvernement et des personnes ayant dirigé une milice ou un groupe armé au cours des 20 dernières années, a expliqué Mme Koyassoum-Ndoumta.