"Nous appelons le gouvernement à ne pas profiter de notre cessation des attaques pour concentrer ses hommes et équipements militaires", a déclaré Antonio Muchanga, porte-parole du leader du parti d'opposition Afonso Dhlakama.
Avec cette décision, la Renamo tente de laisser s'inscrire Dhlakama, n'a pas été apparu devant le public depuis octobre 2013, date à laquelle sa résidence a été attaquée par l'armée.
Dlhakama pourrait être le candidat de la Renamo aux élections du 15 octobre. Pourtant, il n'a le confirmé lors d'une interview téléphonée accordée à une chaîne de télévision locale.
La décision de la Renamo a été annoncée juste après une attaque contre un convoi sur l'autoroute nord-sud, mené mercredi matin par des éléments de ce parti d'opposition.
Selon l'agence de presse officielle mozambicaine AIM, l'attaque s'est produite sur le tronçon entre la Save et la petite ville de Muxungue, dans la province de Sofala.
Au moment où les violences se poursuivent, les délégations du gouvernement et de la Renamo n'ont pas cessé les pourparlers. Les négociations butent toutefois sur le désaccord concernant les observateurs étrangers qui devraient être invités à surveiller la cessation des hostilités.
Le ministre mozambicain de l'Agriculture Jose Pacheco, qui dirige la délégation gouvernementale, a soutenu que le rôle proposé aux observateurs étrangers doit être accodé aux observateurs mozambicains présents au dialogue, qui assistent déjà au dialogue sur la demande de la Renamo.
