Le Mozambique refuse les observateurs de l’UE et de l’ONU dans les négociations avec l’opposition

Afriquinfos Editeur
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La proposition a été présentée par Renamo, qui suggérait que les observateurs surveillent les négociations et le potentiel cessez-le-feu entre les hommes armés de Renamo et les forces de sécurité du gouvernement. Le gouvernement accepte la présence des observateurs étrangers, mais seulement de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC).

Le chef de la délégation de Renamo, Simon Macuiane, a insisté sur la participation des organisations étrangères et a parlé explicitement de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), de l'Union européenne (UE), des Etats-Unis, de l'Afrique du Sud, de l'Italie, du Portugal et du Zimbabwe. L'UE et l'ONU ne feraient que vérifier la mise en place du cessez-le-feu.  

  "Nous n'avons pas besoin d'observateurs de l'UE ou de l'ONU, mais de la SADC, car nous sommes Mozambicains et les pays voisins peuvent contribuer à notre processus", a déclaré José Pacheco, directeur de la délégation du gouvernement aux négociations. Les combats se poursuivent dans la province centrale de Sofala depuis octobre dernier entre les deux parties.

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Les deux parties se rencontreront de nouveau cette semaine mais aucune date n'a encore été fixée. Renamo, dirigé par Alfonso Dhlakama, et le gouvernement du président Armando Guebuza, sont d'accord sur le fait que le cessez- le-feu devient urgent pour que les habitants du centre du Mozambique puissent jouir de la paix et de la tranquillité.