Le Mozambique alourdit les peines pour enlèvement

Afriquinfos Editeur
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Préparé par le groupe parlementaire du parti au pouvoir le Frelimo, ce projet de loi indique que "toute personne qui par la violence, la menace, ou la fraude de toute autre sorte, enlève une autre personne, aux fins d'extorsion, de viol, de rançon ou de ré compense", sera passible d'une peine de prison de 12 ans à 16 ans.

Cette peine passera à 20 ans subit des dégâts graves, ou si l'enlèvement s'accompagne de "tortures ou d'autres traitements cruels, dégradants ou inhumains".

Si l'enlèvement aboutit au décès de la victime, la sanction sera encore alourdie, atteignant de 20 à 24 années de prison.

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Cette loi entrera en vigueur avant le nouveau Code pénal actuellement débattu à l'Assemblée, et qui doit être adopté en mars de l'an prochain.

L'Assemblée de la République, le Parlement du Mozambique, a adopté cette nouvelle législation en toute hâte dans un effort pour sévir contre les vagues d'enlèvement qui secouent le pays depuis 2011.

Lors du procès de ravisseurs en octobre et novembre, les procureurs et tribunaux ont été mis en difficulté par le fait que l'ancien Code pénal, hérité de l'ancienne puissance coloniale portugaise, ne prévoit pas de crime d'enlèvement.

Les procureurs ont donc du inculper les suspects pour des dé lits tels que celui d'emprisonnement privé, de conspiration à visé e criminelle et de détention illégale d'armes à feu.