Les deux délégations formeront un sous-comité d'experts militaires et d'autres hauts responsables pour analyser ces mécanismes destinés à mettre un terme aux effusions de sang.
Le chef de la délégation gouvernemental, Jose Pacheco, a souligné que la présence d'observateurs internationaux serait exclusivement destinée à trouver des solutions aux conflits.
"Le gouvernement est ouvert à la présence d'observateurs internationaux sur cette question spécifique, concernant l'arrêt des tirs contre les civils et les forces gouvernementales", a déclaré M. Pacheco.
Ce fut l'une des exigences émises par la Renamo lorsque les deux délégations ont annoncé un intérêt commun pour mettre fin au conflit dans la région centrale du pays. La Renamo demande aussi la libération de ses prisonniers politiques.
"Les deux parties ont convenu qu'il y a la nécessité d'impliquer une troisième partie dans cette affaire, à savoir les observateurs internationaux, afin de mettre un terme au conflit entre les deux parties", a déclaré Saimone Macuiana, chef de la délégation de la Renamo.
Dans les dernières réunions sur cette question, le gouvernement a demandé à la Renamo de fournir la liste de ses membres et l'inventaire de son matériel militaire, non seulement comme une condition pour mettre fin au conflit, mais aussi pour la réintégration des militants de la Renamo dans la vie sociale.
