Béthune (© 2022 Afriquinfos)- Les XVIIIes Championnats du Monde d’athlétisme en salle se sont ouverts vendredi 18 mars à Belgrade et se poursuivront jusqu’au 20 mars prochain. L’un des grands absents de ce rendez-vous est le triple sauteur burkinabé, Hugues Fabrice Zango. Dans un communiqué, le premier médaillé olympique de l’histoire du Burkina Faso a expliqué son forfait par une blessure contractée à l’entraînement. Ce temps loin des pistes, il le mettra à profit pour sa thèse de doctorat.
Alors qu’il était attendu à Belgrade pour les Mondiaux d’athlétisme, le troisième meilleur triple-sauteur mondial a annoncé son forfait « Pour ce qui me concerne en tant qu’athlète, j’ai décidé, de concert avec mon staff médical, de surseoir à ma participation à ces championnats suite à une blessure survenue lors de mes entrainements».
Et de poursuivre : «Je profite de ce moment pour finaliser les dernières parties de ma thèse de doctorat. Je reprendrai certainement les entrainements d’ici à deux semaines en vue des compétitions à partir du mois de mai 2022», fait savoir le champion olympique. Avant de devenir un roi des pistes et un héros national dans son pays après le gain de sa médaille de Bronze à Pékin, Hugues Fabrice Zango est avant tout un étudiant à la faculté des Sciences appliquées de Béthune en France.
Le poulain de Teddy Tamgho poursuit en effet avec succès un doctorat en génie électrique à Lille, juste à côté de là où il s’entraine. L’athlète accorde une importance particulière à ses études et veut là aussi, porter haut les couleurs de son pays. «Pour le doctorat en génie électrique, ce que je veux, c’est être professeur. Dans nos universités au Burkina Faso, surtout dans les disciplines techniques comme le génie électrique ou la mécanique, nous n’avons que des professeurs étrangers qui y enseignent. Mon objectif est d’être parmi les premiers professeurs locaux, pour partager mes connaissances avec les étudiants de mon pays».
En attendant de voir le Professeur Hugues Fabrice Zango sur les chaires des Universités, l’athlète donne rendez-vous à ses soutiens pour «continuer à tisser ensemble et avec vous, l’histoire du triple saut burkinabé, africain et mondial».
S. B.
