Mauritanie : Le président Ould Abdel Aziz évoque sa blessure par balle le 13 octobre dernier

Afriquinfos Editeur
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En réalité, il s'agit d'un officier qui a pris une initiative malheureuse, car à aucun moment il n'a été chargé de contrôler cet axe et les postes  des axes menant vers Nouakchott sont connus et réglementés", a indiqué Mohamed Ould Abdel Aziz dans une émission diffusée en direct par la télévisons de Mauritanie.

Il a ajouté que l'officier en question a été arrêté sur le champ avant d'être libéré "sur mes instructions".

"Concrètement, a-t-il expliqué, il s'agit d'une balle qui a pénétré au niveau de ma cote la plus basse et t qui est sortie prés du nombril, certains de mes organes ont été touchés".

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Après sa blessure, le président mauritanien avait été évacué le 14 octobre en France où il a séjourné pendant 40 jours pour soins et convalescence, avant de retourner à Nouakchott le 24 novembre dernier. Il a annoncé qu'il retourne ce vendredi à Paris pour des radios et des nalyses.

Evoquant la publication de son bulletin de santé revendiquée par l'opposition, le président a souligné qu'"il n'y a rien qui me l'impose, la constitution ne le dis pas".

Le président Ould Abdel Aziz a avoué "ne pas avoir la même santé qu'auparavant dans la mesure où il a perdu beaucoup de sang sur un trajet de 40 kilomètres même s'il n'a pas perdu conscience en aucun moment".

"J'ai fait une opération à Nouakchott et deux en France, mais je ne souffre d'aucun handicap maintenant et il n'y aura pas d'effets négatif dans le futur", a-t-il ajouté.

"J'ai été étonné par les dires des gens mais je vous assure que ma santé ne pose aucun problème", a-t-il conclu.

Le séjour en France du chef de l'Etat avait soulevé une vive polémique au sein de la classe politique. Les milieux de l'opposition avaient estimé qu'il y a "vacance de la présidence" qui doit être constatée pour aller vers l'élection d'un nouveau président. Au sein de la majorité présidentielle, on estimait qu'il s'agit "d'allégations sans fondement constitutionnel".