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L'appareil, un Yankee 12, mis en service par l'armée mauritanienne depuis plus de 15 ans, devait se rendre à Tasiast ( au nord-est de la capitale), où il effectue une liaison pour le compte d'une filière du canadien Kinross exploitant des mines d'or dans la zone.
Cette liaison entre dans "le cadre d'un contrat de transport établi entre l'armée de l'air et la société canadienne", selon la source sécuritaire.
L'appareil s'est écrasé en bout de piste en tentant un atterrissage forcé peu après son décollage de l"aéroport international de Nouakchott, indique-t-on de même source.
Les victimes sont quatre officiers de l'armée, un gendarme, un douanier et deux civils, précise-t-on.
Selon un habitant du quartier populaire Hay Saken situé non loin du lieu de l'accident, "il était 7 heures (GMT) quand l'avion a pris feu en plein vol avant de s'écraser violemment au sol pour former une boule de feu".
Les services techniques et sécuritaires de l'armée de l'air ont ouvert une enquête pour élucider les contours de cet accident dont les causes restent inconnues, "mais la thèse de l'accident demeure privilégiée", a affirmé une source militaire sous le couvert de l'anonymat.
Aucune indication n'a encore été donnée officiellement par les autorités mauritaniennes sur cet accident.
Le chef de l'Etat mauritaniens Mohamed Ould Abdel Aziz s'est rendu sur lieu de l'accident en compagnie de hauts gradés de l'armée pour constater les dégâts
