L’UE aide la région du Sahel à renforcer la sécurité alimentaire et combattre la faim

Afriquinfos Editeur
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"L'UE a pris des mesures immédiates pour répondre à la situation difficile de la région et, alors que nous voyons que la crise s'accroît, nous intensifions nos efforts pour soutenir les personnes et les gouvernements", a déclaré le commissaire européen en charge du développement, Andris Piebalgs.

"En soutenant le développement rural et la production alimentaire, nous attaquons les causes des crises alimentaires récurrentes dans la région et bâtissons une résilience des peuples et pays du Sahel", a-t-il indiqué.

"Avec l'implication forte de nos partenaires, nous pouvons encore éviter la crise majeure et sauver de nombreuses vies, en particulier les femmes et les enfants, qui sont généralement les premières victimes de l'insécurité alimentaire", a estimé le commissaire Piebalgs.

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Le nouveau programme d'aide soutiendra les systèmes nationaux existants de sécurité alimentaire gérés par les gouvernements des pays du Sahel, d'après le communiqué. De plus, des initiatives d'argent/nourriture pour du travail seront renforcées au profit des pauvres, pour qu'ils puissent se permettre d'acheter de la nourriture, et les fermiers recevront des bons pour des semences et des engrais.

En outre, l'information sur la sécurité alimentaire et la nutrition sera améliorée à travers de meilleurs systèmes d'alerte précoce sur la situation alimentaire.

Une crise alimentaire sévit actuellement dans la région du Sahel, où plusieurs pays de la région ont déclaré une situation d'urgence et ont appelé à l'aide internationale alors que 15 millions de personnes risquent de souffrir de famine.

Les actions de l'UE se centreront sur des programmes au Tchad, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal, a fait savoir la Commission européenne, faisant remarquer qu'elle a déjà mobilisé 123,5 millions d'euros pour la réponse humanitaire précoce à la crise.

L'actuelle crise alimentaire au Sahel est le résultat de l'insuffisance des précipitations, de mauvaises récoltes, d'une hausse des prix alimentaires, et est aggravée par le retour de Libye de travailleurs migrants sans revenus ni emploi.